Poem 'Unrhymed' / 'Sans Rime'
- Amruta
- Feb 24, 2012
- 2 min read

"I like poems that rhyme", you told me,
proceeding to explain
some obscure kind of French quatrain
that was beyond me.
It was a cold Saturday afternoon,
I remember, and I even recall
amidst the suffuse blur of a red-wine-high
the look in your soft eyes
as you said it; and we spoke
of your grandfather's speeches in Latin,
of the delicious flavours of our respective meals,
and I fell in love with you that day,
(as I do now and again)
The high of wine is a strange thing,
It muddles up memories, merges them together,
and I can't seem to extricate that cold afternoon,
from another, outside a cafe not far -
- and I remember leaning into you,
falling into your arms,
melting into your eyes,
when we stood on an open grate,
on a cold, cold day,
as you held me close,
as I blew warmth into your ears,
and I remember looking up at the clear blue sky,
and I can't forget how the world spun
as I fell in love with you,
(as I do now and again).
"I like poems that rhyme", you told me,
and in my wine-induced love-state,
I resolved to write you one.
I couldn't write you a poem that rhymed, my love,
Even though I tried.
For there is no symmetry to passion, no pattern
to the way we make love, no order to these memories
of meanderings through this city:
no rhyme or reason
to the patchwork
of you and me.
//
"J'aime les poèmes qui riment", tu m'as dit,
et t'as continué
à me parler d'un espèce de quatrain français
que je n'ai toujours pas compris.
C'était par un samedi après-midi bien frais,
je me rappelle, et je me souviens aussi
malgré l'ivresse douce et floue du vin rouge
du regard tendre de tes yeux
lorsque tu l'as dit; et nous avons parlé
des discours latin de ton grand-père,
des saveurs exquises de nos plats,
et je suis tombé amoureuse de toi ce jour-là,
(ce qui m'arrive de temps à autre)
L'ivresse du vin est une chose bien particulière,
Elle confond les souvenirs, les fusionne,
et j'ai du mal à distinguer cet après-midi bien frais,
d'un autre, dehors un café pas loin -
- et je me vois m'appuyer sur ton épaule,
tomber dans tes bras,
me fondre dans tes yeux,
debout sur une bouche d'aération,
par une journée glaciale,
quand tu m'as serré dans tes bras,
et que j'ai soufflé chaud dans tes oreilles ;
et je me vois encore me lever le regard vers le ciel bleu,
et je ne peux oublier comment le monde a tourné
lorsque je suis tombé amoureuse de toi encore,
(ce qui m'arrive de temps à autre).
"J'aime les poèmes qui riment", tu m'as dit,
et dans mon ivresse amoureuse
j'ai décidé de t'en écrire un.
Je n'ai pas pu t'écrire un poème qui rimait, mon amour,
Mais ce n'est pas faute d'essayer -
- c'est que la passion n'a pas de symétrie, la rencontre
de nos corps n'a pas de logique,
et qu'il n'y a pas d'ordre dans mes souvenirs
de ballades dans cette ville:
pas de rime ni de raison
à la mosaïque
de toi et moi
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